Cette semaine nous vous proposons trois documentaires qui vous plongeront au coeur de la forêt et de son économie.
Hêtre et Avoir
En 2014, Paul-Aurélien Combre et Samuel Ruffier se sont questionnés dans "Hêtre et Avoir", sur les enjeux forestiers en France. Cette enquête montre la complexité de la situation : entre rentabilité économique et maintien de la biodiversité, entre multifonctionnalité de l’espace et pénurie qui menace. Les deux réalisateurs ont croisé différents points de vue pour proposer un film d’auteur et mieux comprendre la forêt. Le film est disponible à l’achat en DVD.
Mal-Hêtre : enquête sur la forêt française
Paul-Aurélien Combre et Samuel Ruffier nous font voyager, une fois de plus, au cœur des forêts françaises et dévoilent leurs secrets et les dangers auxquels elles font face. Dans "Mal-Hêtre : enquête sur la forêt française", reportage diffusé le 13 avril 2017 sur France 3 Bourgogne Franche-Comté – malheureusement indisponible en replay pour le moment – les deux réalisateurs vont à la rencontre des préjugés sur la forêt : les arbres c’est naturel, les arbres ça repousse, c’est écologique et durable. Ils démontrent que le monde de la filière bois n’est pas aussi transparent, simple et sain que ce que l’on veut bien penser. Cette enquête de terrain croise les regards de bûcherons, propriétaires, scientifiques et industriels pour nous donner une image plus précise de l’état de la filière bois et de nos forêts, qui recouvrent un tiers de notre territoire et ne se portent peut-être pas aussi bien que ce que l’on veut nous faire croire.
Cash Investigation - Razzia sur le bois, les promesses en kit des géants du meuble
Troisième documentaire à voir, ou à revoir : "Cash Investigation - Razzia sur le bois, les promesses en kit des géants du meuble", diffusé le 24 janvier 2017 sur France 2. En Suède et en Indonésie, la reporter Marie Maurice a remonté les filières bois du n°1 de la vente de meuble, IKEA, et d'un des plus grands producteurs de papier et carton au monde. Le bois est présent partout mais sa production est bien loin de l'image écologique qu'il véhicule et son business comprend sa part d'illégalité, de sous-traitants douteux et de labels soi-disant verts.
